Festival Interceltique 1995
Petite mission que celle confiée, en 1995, à Arthur Jambon et financée par la Galerie Le Lieu : tenter une percée subjective sur la grande embarcation du Festival Interceltique, alors en pleine expansion.
La majeure partie du travail d’Arthur Jambon tourne autour de la perception et de la représentation du paysage. Mais c’est la perception qu’il en aurait qui lui paraît essentielle, mais très vite le scruter jusqu’à ces recoins, la question de la place de l’homme se pose, ou plutôt celle de la place du paysage dans l’homme. Quelles empreintes dépose-t-il dans l’œil qui le contemple ?
Comment faire pour savoir ce qui agit, comment ne plus voir le paysage comme une habitude, un réflexe conditionné ?
Le travail de Arthur Jambon est comme nous l’avons dit, résolument subjectif, qui s’essaye justement à voir comme voyeur ce qui a été vu, jusque là, comme acteur. Qu’a-t-il vu ?.. Une immense foule de voyeurs qui occupe plus de place que le spectacle lui-même.