© Stéphane Mahé, Mood
du 13 Janvier au 12 Mars 2023
Vernissage le jeudi 12 janvier à 18h30
Apartés :
• Le Lieu-dit : café philo autour de l’exposition Mood, le 21 janvier de 16h30 à 18h
• Atelier Editing : de l’image à l’histoire, avec Tristan Siegmann, le 22 janvier de 14h à 18h
• Visite sonore immersive avec Stéphane Mahé, le 4 février à 15h
• Atelier Les prismes du réel, le 11 février de 14h à 16h
• Atelier Blue variations avec Nastasja Duthois, le 26 février de 10h à 18h
• Table ronde avec Stéphane Mahé & les éditions de Juillet :
Le livre photographique, le 10 mars à 18h30
• Visite commentée de l’exposition, le 12 mars à 15h
Contempler les images de Stéphane Mahé, c’est plonger dans un espace infini, hors du temps, qui permet de se laisser aller, de déployer toute la puissance de l’imagination humaine tout en nous recentrant sur d’infimes détails, mystérieux, presque fantastiques.
Malgré les références qui peuvent facilement se glisser dans ses œuvres, il faut réussir à s’en échapper pour s’immerger pleinement dans l’art de Stéphane Mahé. Si ses clichés s’apparentent souvent à des tableaux, c’est grâce à la présence importante du grain et au traitement chromatique attentif. Le photographe l’explique en effet : « je règle mon boitier à minima, je n’interviens pas, notamment sur les réglages liés à ce que l’on nomme « réduction du grain numérique ». Je souhaite que la photo soit la plus « brute » possible et j’en ajoute ensuite si besoin au développement, car j’aime ce grain qui pour moi est de la matière.»
S’ajoute à cela, une attention donnée à la lumière. Avec un jeu de clair-obscur, Stéphane Mahé dévoile une certaine dimension fantastique dans ses images, laissant la puissance de notre imagination en révéler l’essence. Il n’est jamais vraiment question du lieu avec Stéphane Mahé, le photographe capture davantage une ambiance, un instant qu’un endroit précis. Il s’agit de montrer ce qui échappe souvent à notre œil, brouillé par un trop plein d’images, et ainsi dévoiler un univers aux portes de l’imaginaire, au-delà du réel.
Capturant toujours des figures lointaines, souvent de dos ou de profil, le photographe rejette toute mise en scène, il «glane des instantanés», s’attachant à une lumière, un décor dans lequel le personnage s’intègre, attirant alors le regard sur l’espace qui l’entoure. Des figures lointaines donc mais aussi solitaires, suggérant une errance, une attentivité au monde et à sa beauté, le photographe l’explique comme une sorte de parenthèse temporelle, une harmonie ressentie au moment de saisir l’image.
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© Stéphane Mahé – Somewhere