Quand les nuages se taisent évoque ce temps d’accalmie, de latence, un instant propice aux histoires. Cette saison sera une immersion dans le récit photographique, comme une trame chimérique oscillant entre territoire universel ou intime, de souvenirs traversés de mythes.
Depuis l’aube nous contons. Ces épopées traversent le temps par la parole, les écrits, et se transforment au fond de nos mémoires. Déclencher, saisir, prendre, voler, collecter, pour enregistrer, archiver, se souvenir ou transmettre. Et c’est toujours, au commencement, l’histoire d’une interrogation qui demande à être éclaircie. Une question qu’on ne saurait traduire par des lettres et qui se dessinerait par la lumière. Faiseurs d’histoires, capteurs d’ombres et révélateurs d’essence, les nuages s’offrent à la contemplation, la réflexion, et comme chaque histoire, cette saison résonnera et continuera son odyssée dans l’imaginaire de ses témoins.